Randonnée dans l'Akakus
massif en face du Tassili N'Ajjer Algérien, dans une profusion de roches, sable et peintures rupestres. Nous ferons 3 bivouacs dans des sites splendides, météo moyenne avec du vent en soirée.
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Mercredi 26 avril Nuit passable, le vent nous a arrosé toute la nuit, car on ne se résigne pas à fermer la tente de toit. Jogging de 1H au petit jour, sur la piste du wadi. On croise un superbe scorpion noir de
A 9H on décolle, retour vers le pouce et direction sud. Bœufs et girafe en gravures un peu plus loin. Fabuleux décor : pitons, roches aux formes torturées, parfois percées, le tout léché par le sable ocre et les dunes en formation. Il s’agit de grès anciens, roses, rouges sous les abris, et noirs sur les hauteurs et surfaces extérieures (pigments métalliques remontant à la surface et s’oxydant au soleil). Les formes rappellent des personnages, des animaux, l’imagination va bon train. Le contraste des couleurs est splendide. Le temps est avec nous, ciel bleu, à peine voilé dans le lointain. Peintures rupestres : scènes de chasse et de batailles. |
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On emprunte vers le sud, puis vers l’ouest une piste caillouteuse sur un reg qui nous éloigne de l’Akakus, puis nous y ramène (trace de F . Peronnet). Vers midi, on franchit un cordon de dunes puis l’on se pose dans le giron d’une arche formée dans un énorme patapouf rocheux, posé au milieu des sables. Creux, abris, niches, terrasses, ce bloc offre de multiples possibilités et cachettes, à commencer par son ombre. L’endroit est fréquenté. Traces de passage et convois de passage… Déjeuner : salades de pâtes , tomates, concombres, thon, spigol… |
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Pus tard, on rencontre une autre arche de
Trouver un bivouac sans vent relève de l’utopie. Tarik et Sulaiman nous invite à partager leur couscous accompagné de brochettes de poulet. Nous fournissons le dessert : compote de pommes et gâteaux. Nous sommes en hauteur au dessus d’un wadi relativement large, dans lequel le jour même nous avons fait étape dans un campement de touareg et rencontré des bergers et leurs troupeaux de chameaux. Cette sensation de dominer la vallée est jouissive. C’est surtout le lendemain au réveil que la sensation sera forte. |
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Jeudi 27 avril La couette a été nécessaire dans
Dans le wadi, pause dans un campement touareg, dont la patriarche a accompagné Mori dans ses fouilles archéologiques en 1956. Il a participé à la découverte de la momie d’enfant (- 5 000 ans) que l’on verra plus loin au musée de Germa. Slim le connaît et discute longuement avec lui. L’homme a l’air d'être respecté de tous. La pause est agréable. |
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Plus loin, plusieurs sites de peinture : girafes et scènes de chasse, éléphants en gravures, scènes de mariage, quelques gravures érotiques de femmes offertes et hommes pénétrant. Déjeuner au pied de ce bas relief : salade de lentilles. Passage près d’un site de tombes préhistoriques. Passage d’un col en V dans un massif de roche noire, cuvette surélevée pour le bivouac. Décor de rêve. Ciel étoilé pour la nuit, sans vent et avec 22 °. Dîner : omelette, pommes de terre, poivrons verts, et soupe |
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Vendredi 28 avril La nuit a été délicieuse, brise mais toile de tente ouverte … On est juché sur un petit col, dans un creux de sable et à gauche comme à droite la vallée s’étale en deçà de quelques terrasses. La roche noire affleure le sable ou forme des mamelons. Les volutes formées par le vent donnent à penser à un paysage de neige au printemps. 19 ° au thermomètre. On résiste tout juste à la petite laine. Départ et retour sur nos traces. A l’envers, les formes déjà rencontrées à l’aller prennent d’autres allures : colosse de pierre en conciliabule, animaux monstrueux… |
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Dans la suite du parcours, passage sur plusieurs sites de peinture, mais surtout dans un cirque monumental, lieu de fouilles de Mori, l’archéologue italien. Un méhari moderne y est gravé en grandeur nature, sur les falaises à gauche du cirque. Sortie progressive de l’Akakus, et retour vers Serdélès. De passage à la poste pour passer des coups de fil, on aperçoit 2 femmes derrière les guichets. Ou juste le sommet de leur foulard. L’une d’elles a un coquard énorme sur le visage. Ce sont les seules femmes que nous ayons vues sur Serdélès. Chez Sami, resto moderne tunisien, pause déjeuner, douches et rafraîchissements. Nous retrouvons là le cousin de Mohamed Boutane, déjà reparti pour son périple de
Nous empruntons la route vers Germa, droite et monotone. A droite se profile le Messak noir, ou Messak Settafet. Une piste à droite (repère Gandini : à 20km de Serdélès, un cairn comme un doigt pointant vers le ciel). Puis à 5km, bifurcation vers la droite en direction du wadi Izzi. Bivouac à
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Les bivouacs
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mercredi 26 - .
jeudi 27 - 
vendredi 28 - 
