Mercredi 3 mai

Départ à 7H45. Sur la route vers le nord, pause dans un resto-route d’un copain de Scheikh. Soupe et couscous. 2 h de détente.

L’on se rapproche de la côte et les routes se font plus nombreuses. Scheikh semble un peu perdu, il s’engage même sur une bretelle à contre sens, grosse frayeur. François prend la direction de la navigation avec la carte Michelin au 1/ 4 000 000 éme. Le décor est tout autre : paysages de collines vertes, pâturages, culture et élevage, et des maisons à l’air cossu.

Bivouac sur un petit plateau, visite des voisins, le temps se rafraîchit puis il pleut. On sort polaires et impers.

Jeudi 4 mai

Lever 6H15 pour les joggers, qui partent sur une petite route de crêtes sur les collines vertes du paysage. Il fait frais et il pleut. Ce jogging compense le précédent.

Retour sur la route principale et poursuite de notre progression vers Leptis Magna. Aucune indication, c’est au GPS que l’on s’oriente. Après quelques erreurs d’orientation, nous voilà sur ce site mythique dominant la mer. 3DL par personne pour l’entrée (guide obligatoire)  + 5 DL pour les photos : mais le temps est gris et pluvieux. Pas de chance, pour cet immense site, ancienne place phénicienne, puis romaine qui connut son heure de gloire entre le 1^er  et le 2^ième siècle après JC. Cette ville ancienne couvrirait 500 ha , mais seuls 30 ha ont été mis à jour.

Quelques monuments remarquables : la porte de Septime Sévère, magnifique arc de triomphe qui ouvre sur la perspective du podo allant droit vers la mer, l’aqueduc, le marché phénicien, le théâtre et son acoustique, les forums, le parlement et ses méduses, la basilique,  les thermes, ce qui reste du port, et plus loin ce formidable cirque dont les gradins donnent sur la mer.  80 000 habitants il y a 2 000 ans !

Il y a beaucoup de fouillis tellement il y a de vestiges de ce patrimoine classé mondial par l’UNESCO. On ne voit aucun chantier de fouilles mais il reste du boulot pour des centaines d’années ! Le site est très visité : touristes étrangers, mais aussi beaucoup de groupes de scolaires et étudiants libyens.

Repas sur place, au restaurant.

François continue d’assurer le pilotage pour passer au large de Tripoli. Puis Scheikh reprend la main, dès que l’on va vers Nalut.

Bivouac à 40 km avant Nalut, dans la pampa. L ’environnement est parsemé de lumières d’agglomération. Le désert est bien fini ! mais il y a toujours du vent.

Vendredi 5 mai  et suivants

Passage à Nalut, puis au poste frontière. On règle les dernières formalités avec Scheikh, notamment financières. Au poste de douane, il est comme chez lui ; Il est vrai qu’il nous sert un peu de passeport.

Puis, c’est le retour à travers la Tunisie, sous la pluie.

Hôtel grandiose à Si Bou Saïd, visite de la ville pittoresque et restaurant. Retour à la civilisation.

Les bivouacs

• jeudi 4 mai - bivouac dans la campagne