Toute la nuit la tente a suinté de la rosée. Tentative de cybercafé, mais il est fermé le vendredi. Sympathique rencontre au camping avec Paul et Hélène, dans leur Defender 110 accidenté. Ils sont partis pour 3 mois jusqu’au Mali. Peut-être ferons nous la traversée Chinguetti - Ouadane ensemble. Nous les contacterons sur leur téléphone satellite.

Départ dans la chaleur à 12 h, retour sur l’embranchement de la frontière puis direction Nouakchott. Récente, la route fume presque le goudron.

A la pause repas, rencontre avec des mauritaniens, en villégiature au milieu de rien pour le week-end. Ils se construisent des baraques en bois aux abords de la nouvelle route, ils égorgent le mouton, se font des grillades, et passent le temps du week-end.

Cette nouvelle route leur ouvre des perspectives qui les changent de Nouadhibou. Discussion à propos du Polisario, et de l’agilité de leurs Land Rover. Nous sommes tout près de la frontière du Sahara Occidental. Un train de plus de 110 wagons passe à l’horizon. Le goudron cède la place à la piste. Nous croisons quelques rares engins de chantier, des bancs de sable où la R19 se plante. En face, comme exemple à suivre, une Mercedes blanche prend son élan et navigue sur le sable.

Après Bou Lanouar au km 118, on retrouve un goudron rectiligne, quelques routiers, des bandes blanches, de rares camions et voitures. C’est plat, le reg, puis le sable et les dunes. Grande zone sableuse. Le vent s’est levé. On prend une piste à gauche pour le bivouac, à 40 km plein ouest du village de pêcheurs d’Iouik où nous irons depuis Nouadhibou après le périple dans l’Adrar . L’auvent est dressé, car il y a du zef.

Une bouteille de Beaujolais pour saluer ce bivouac désertique, soupe, pâtes et omelette. Dodo vers 22 h 15.