El Argoub - Nouadhibou: 360 km (7h45-14h25)

Etape avec passage de la frontière, toujours fertile en imprévu, contact avec Mohamed Artouro et arrivée à Nouadhibou (Ex Port Etienne sur la route de l’Aéropostale)

Lever à 6h40 , beaucoup d’humidité sur la toile de tente, la table et les fauteuils restés dehors.
Nous quittons le bivouac avec l’objectif de passer la frontière. Toujours le goudron jusqu’à Guerguarat, et des contrôles. La dernière station-service est au point 22°N 03,280 – 16°W 44,830 . Il est 13h, on distingue le fort avec le drapeau, puis les bâtiments de la douane et de la police, et quelques kilomètres de goudron pour arriver au poste de gendarmerie. A partir de ce point, c’est de la piste sur 3 à 4 kilomètres, dans le no man’s land. Un peu plus loin, 2 4x4 avec 3 retraités baroudeurs sont stoppés sur le côté droit. Un mauritanien nous fait un signe. C’est Mohamed Artouro, fidèle au rendez vous. La R19 va suivre sagement la R21 de Mohamed en évitant les quelques bancs de sable.

 

Arrivée au poste mauritanien, on enchaîne police gendarmerie et douane. Mohamed a déjà préparé les papiers pour l’assurance des véhicules, nous faisons les visas sur place. Au poste, passent deux voitures avec deux couples, venant d’un long périple en Afrique. Un jeune couple est là aussi, en stop vers le Nord. La voiture de Mohamed n’a pas de plaque, elle ne peut circuler que dans le no man’s land. Il grimpe dans un des 4X4.

Direction Nouadhibou par une route goudronnée. 0n traverse la voie ferrée, puis l’embranchement de la nouvelle route vers Nouakchott. Barrages à l’entrée de la ville, passage devant l’aéroport où des officiels et des uniformes attendent la visite de Sofia, reine d’Espagne. Mohamed nous emmène tous chez Abba, un camping dans une cour, avec quelques emplacements et des sanitaires. Correct.

 

Vers 16h-17h, on descend au Cap Blanc, traquer les phoques moines. On y voit surtout des carcasses rouillées de bateaux, navires échoués là, le long de la péninsule.

L’épave d’un navire marocain est fichée dans le sable, depuis 18 mois, sur la plage. Des phoques moines batifolent dans l’eau. par moment, on aperçoit leur tonsure affleurer l’eau. Les trois retraités s’y trouvent aussi. L’endroit est sauvage, bien que fréquenté. Des barques passent pas loin.

 

Le soir, repas de langoustes chez Momo à l’auberge Sahara, avec riz et frites + sauces. (10 euros par personne) en compagnie des trois retraités baroudeurs, de Yohan, jeune routard français et de Ron, anglais parti jusque aux Indes. Retour au camping. La tente est humidifiée par la rosée.

 

Informations pratiques :

 


Jeudi 24 février