Le puit Maaten Bisciara, qui se trouve sur la piste du Tchad de Koufra au puit de Sara


Extrait d'un document relatant la prise de Koufra par Leclerc:

"Puis, en s’approchant de Koufra, la piste longe quelques lignes de garas, Bichara, avec son puits où furent exterminés par l’aviation italienne de Graziani, en janvier 1931, les défenseurs senoussistes de Koufra"

 

 

 

 

KK-56, Sortie d'un gassi 09h 10,
KK-57, Gassi - beaucoup de passage entre dunes 09h 22,
KK-58, Entrée sur une piste 09h 26,
KK-59, Sortie d'une piste 09h 29,
KK-60, Entrée dans un gassi Ñ entre cordons 09h 45,
KK-61, Sortie 09h 55,
KK-62, Arrivée dans un creux prés d'un monticule - un seul cordon à passer - trés facile,
KK-63, Puit Bisclara 10h 31,




L'épopée de Leclerc
à Koufra et dans le Fezzan

 

De Gaulle a nommé au lendemain du rattachement du Gabon à la France Libre le colonel Leclerc comme commandant militaire du Tchad. Le Tchad est une étape essentielle vers l'Egypte, et peut servir de base de départ pour seconder les Britanniques en Libye.

De Gaulle a indiqué à Leclerc son objectif principal : Koufra. Les Italiens s'en sont emparés en 1931, après avoir combattu durement contre les Senoussis qui occupaient l'endroit. Ils tiennent le fort d'El Tag avec une garnison de 300 hommes, qui est soutenue par une compagnie mobile qui patrouille à ses abords.

Les moyens militaires du Tchad sont limités. On compte un régiment de tirailleurs Sénégalais, qui ont été renforcés par des éléments venus des territoires ralliés (ce régiment deviendra, en mars 1943, le régiment de marche du Tchad, future unité de la 2ème DB). 


Leclerc dispose de 350 hommes, dont 100 Européens et 120 méharistes. Ce sont des troupes qui ont une bonne expérience du désert, mais elles disposent d'un armement réduit : un canon de 75, quelques pièces de 37, et de vieilles mitrailleuses Hotchkiss.


De plus se pose des problèmes au niveau de la logistique : il faut acheminer l'eau et le carburant sur de très grandes distances. Il y a 1650 kilomètres à parcourir pour aller de Fort-Lamy (actuelle N'Djaména) à Koufra. Leclerc dispose de personnel et de véhicules (99 camions) pour résoudre ces problèmes. Ces moyens sont rassemblés à Faya-Largeau, au Sud de Tibesti. Il a à parcourir 900 kilomètres. 
C'est le 24 janvier 1941 que la colonne Leclerc s'élance. Après Tekro elle pénètre en Libye.

Mais l'expédition commence mal. Un détachement Britannique du LRDG (Long Range Desert Groupe), qui précède les Français, est repéré et tombe dans une embuscade tendue par la Saharianna (compagnie mobile).

Les 17 et 18 janvier, avec deux pelotons légers, Leclerc oblige les Italiens à s'enfuir vers le Nord, malgré l'intervention aérienne de Savoia Italiens. C'est le 19 janvier que débute le siège du fort. L'artilleur de l'expédition : le lieutenant Ceccaldi, ne dispose que d'un 75 et est limité à vingt obus quotidiens. Il tourne autour du fort et déplace sans cesse ses emplacements de tir. Le 28 janvier, les Italiens évoquent une capitulation. Le 1er mars 1941, des parlementaires se présentent. Leclerc se porte en personne à l'entrée du fort et obtient la reddition de la garnison Italienne. 

A Londres, les Français Libres lancent un message sur les ondes de la BBC : "Koufra est le premier acte offensif victorieux mené contre l'ennemi par des forces Françaises, partant de territoires Français, aux ordres d'un commandement uniquement Français"

 



Lundi 29/09

Vue Google

 

Anniversaire JMA le dimanche 28