Ten Alloun - CapTafarit: 50 km (9h30-19h)

Journée sous le signe de la mer et des oiseaux

 

Réveil à 6 h 30. Les Espagnols s’affairent (ils sont en Land-Discovery et rejoignent le Mali (sur deux mois). Départ pour Iouik. Au contrôle du PNBA, on charge le guide (c’est l’homme qui nous a enregistrés hier soir). En uniforme vert, il a de l’allure.

En bord de mer, des baraquements et des gamins qui nous assaillent. Deux Land Rover italiennes, avec 5 Italiens – « Tunisie-Algérie- Tombouctou– Sénégal– Mauritanie– Espagne–France-Italie », viennent d’arriver et espèrent louer une lanche.

Pour nous, l’affaire est mal engagée, « notre » lanche est échouée, il faut attendre la marée haute à 12 h pour embarquer. On entame des négociations pour aller avec les Espagnols, dont la lanche est déjà à l’eau. Refus du capitaine.

 

Les Italiens repartent, les Espagnols embarquent, et les Français poireautent.

Départ enfin à 13 h, avec une petite brise de terre. Notre équipage : M’Barek, le guide PNBA, le plus avenant, explicatif etc., le barreur – capitaine Ahmed (bizarre, plus sympa que la veille), le matelot-cuisinier Brahim : manœuvre aux écoutilles, au thé et à la cuisine.

Pêche à la traîne, une daurade royale est attrapée. Magnifique, rose, elle est cuite au grill au fond de la barque.

 

Le bateau s’approche d’une île dont les alentours de marais ont été recouverts par la marée. Les oiseaux sont obligés de se concentrer sur le reste de terre émergée.

Pélicans, flamants roses, cormorans noirs, grands cormorans limicoles, goélands etc… Ils sont un peu loin mais le capitaine (pour faire oublier le départ tardif) prend quelques risques et approche au plus près, malgré la présence des hauts fonds. Subirons-nous le sort de la « Méduse » ? François a l’autorisation exceptionnelle de filmer, c’est théoriquement strictement interdit.

 

La daurade préparée avec oignons et riz est délicieuse, puis petite sieste allongé au fond de la lanche. N’oublions pas que c’est les vacances !

Retour à terre à 16h 30, puis direction Cap Tafarit , lieu possible de campement. Accueil toujours peu sympathique des locaux.

Le campement est constitué d’une vingtaine de khaïmas disposées en bord de mer. La plupart sont occupées par des Mauritaniens en week-end. Rencontre avec un éducateur qui pilote un groupe de jeunes de la PJJ allant jusqu’au Bénin. Ils sont là depuis une semaine ! 

Bourrasque de vent violent, refuge dans la tente, on y est bien. Nous dégustons 2 bières blanches rafraîchies à l’eau de mer, de la tapenade avec du pain dur, à la lumière du lumino-gaz. Les vagues grondent tout à côté. Dodo : demain nous entamons la remontée.

 

 

 

 

 

 

Informations pratiques :


vendredi 11 mars